La Régénération Naturelle Assistée (RNA), quésaco ?

Méthodologie et mise en place 

Étape 1 : 

Une fois la zone identifiée, il convient de cesser simplement l’activité d’entretien qui était jusqu’alors appliquée sur celle-ci jusqu’à l’émergence de jeunes plants champêtres. Si des essences sont déjà présentes passer à l’étape 2.

Talus non entretenu sur la partie haute laissant des essences revenir spontanément

Étape 2 :

Une fois que certaines essences locales font leurs apparitions, il convient alors de les protéger pour leur permettre de se développer.

Jeune frêne spontané protégé situé à la lisière de la partie entretien du site, source : ACV82

Étape 3 :

Si le tronçon ne comporte pas une diversité d’essences assez grande, il est possible de venir le compléter avec des plantations ponctuelles de jeunes plants et/ou bien la disposition de perchoirs à oiseaux.

Jeune haie plantée dans le Tarn-et-Garonne, source : ACV82 - Sébastien Pouchard

En conclusion

  1. La RNA permet de restaurer beaucoup plus rapidement d’importantes surfaces (parfois difficiles d’accès)
  2. Le coût est diminué des 2/3 par rapport à une plantation
  3. Elle optimise la séquestration du CO2 atmosphérique
  4. La RNA peut être couplée à de la plantation quand cela s’avère utile (activités agricoles en complément, apporter de la diversité à la haie existante, combler les manques existants)
https://www.wri.org/insights/les-bienfaits-et-la-vigueur-de-la-regeneration-naturelle-assistee

Acceptabilité de la pratique

« Il faut que ça soit propre »
« Il va y avoir des serpents »
« ça fait sale » …
Le changement de mentalités passe par la sensibilisation des publics à cette pratique et l’acceptation de sites en «friches».

Visuel de sensibilisation à destination des habitants, source : AP31

Possibilité de valoriser personnellement des graines

Gland de chêne kermes, source : AGROOF
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